mercredi 10 février 2010

Beau



T’es beau tu sais ? Beau comme un mythe, comme une statue en marbre décorée d’or et d’argent, beau en tout et en détail éblouissant l’œil osant te regarder.

T’es beau, trop beau même, une beauté rare qui a flatté ton ego. T’es doux, sensuel, une rivière coulante d’émotions, un dangereux volcan de passion. Discret, camouflant ce que tu es mais j’arrive à voir cet autre toi que tu essayes en vain de cacher.

T’es beau, méchant, blessant, me causant énormément de peine, faisant couler mes larmes une centaine de fois. T’en vouloir ? Comment en vouloir ce mélange de sourire et de mélancolie dans tes beaux yeux. Comment en vouloir la beauté de ton visage candide qui m’apaise !

Merveilleux dans ton silence, quand tu parles, le moindre des mots me fait rêver et continue à sonner et sonner et sonner sans arrêt dans ma tête et j’envole !

T’es beau, parfois je soupçonne si tu es vraiment un homme ou une illusion que j’ai développé dans ma tête malade ? Tu souries… je me perds, je perds ma raison, je perds mes repères.

Tu souries, je pose mon doigt sur le coin du sourire, je pose mon regard sur les fossettes dessinées sur tes joues, je pose mon cœur sous tes pieds, et ma vie entre tes bras.

T’es beau, ta beauté me torture, me fait mal, me tue! Je veux vivre, je veux voler, je ne veux pas être soumise à toi, je ne veux pas effacer mon moi ! Ne me demande pas d’être ton esclave, d’être ta servante, ne me demande pas de disparaître pour que tu continues à être là !

T’es beau, je resterai loin de toi, un papillon attiré par la lumière brûlé par son feu. Je n’aimerai que toi, mon beau prince, aucun homme n’est comme toi…

Ton amour me demande trop de sacrifices que je ne puis donner, je suis assez égoïste tu sais ? Je m’aime, j’aime la personne que je suis, bien qu’elle est chiante et conne des fois, bien qu’elle me rend la vie difficile. Je m’aime, et je t’aime, dois je faire un choix ?


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